Interview client : Alexandra Mathiolon, Directrice Générale du Groupe SERFIM
“Potentiel, une approche humaine et pragmatique au service de nos valeurs ”
SERFIM est un acteur de premier plan aux multiples activités : travaux publics, environnement, technologies de l’information et de la communication. Pour Alexandra Mathiolon, la directrice générale de ce groupe de 2 400 salariés, les ressources humaines sont au cœur de sa stratégie de développement.
Pouvez-vous présenter les activités de votre groupe ?
SERFIM est une entreprise de taille intermédiaire (ETI) indépendante et familiale. Forte de l’expertise reconnue de ses 2 400 collaborateurs, elle accompagne depuis plus de 140 ans l’aménagement durable des territoires : travaux publics, environnement, technologies de l’information et de la communication (T.I.C.). SERFIM s’est aussi diversifiée dans les secteurs de l’industrie et de l’immobilier, totalisant sur l’ensemble de ses métiers un chiffre d’affaires de 410 millions d’euros annuels.
Concrètement, quelles sont les actions de SERFIM ?
En matière de travaux publics, nous concevons et réparons de nombreuses infrastructures pour aménager les villes de manière durable et sobre en ressources : réseaux de transport et de distribution de l’énergie, éclairage urbain, aménagement électrique des bâtiments, réseaux d’eau potable et assainissement, inspection et maintenance d’ouvrages d’art (tunnels, ponts, canalisations…). Nous réalisons aussi des routes et des pistes cyclables.
En matière d’environnement, nous avons trois principaux métiers : le recyclage, avec la gestion globale des déchets et des filières innovantes de recyclage en circuits courts pour trouver des alternatives à l’enfouissement et proposer des matières premières recyclées ; la dépollution qui propose à la fois de la dépollution de site, du traitement des effluents, du désamiantage et ou encore des circuits courts de dépollution et de réutilisation de terres d’excavation de chantiers ; les énergies renouvelables, avec les panneaux photovoltaïques et la petite hydraulique..
En matière de T.I.C., nous installons des réseaux de fibre, de la vidéosurveillance, la gestion du trafic routier ou encore des offres autour des territoires connectés avec une multitude d’applications au service de l’amélioration de vie des citoyens.
Des activités extrêmement diversifiées donc…
Oui, c’est l’ADN du groupe SERFIM. Diversifier nos métiers, équilibrer nos différents portefeuilles clients, notamment entre les clients publics et privés, se développer partout en France, et même en Espagne, c’est ce qui fait notre solidité.
Où êtes-vous implantés ?
Le siège social du groupe se situe à Vénissieux, près de Lyon. Nous sommes fortement implantés sur la région Auvergne-Rhône-Alpes (et très attachés à cette Région bien sûr), mais nous sommes aujourd’hui également présents dans toutes les régions en France, aussi bien sur le territoire du Grand Paris, dans les grandes métropoles que sur les territoires ruraux et périurbains et à l’international.
Comment se portent les différents secteurs d’activité sur lesquels vous intervenez ?
SERFIM se porte bien. Notre choix, comme je le disais, c’est d’être diversifié. Ainsi, en termes de résultats, nos métiers s’équilibrent les uns les autres et notre groupe reste performant, même quand le contexte devient plus difficile, comme en 2020, avec les confinements successifs.
Qui sont vos clients ?
Notre clientèle se compose à 56 % d’entreprises privées (principalement dans l’industrie), 31 % d’organismes publics (collectivités territoriales et syndicats d’énergie) et 13 % semi-publics (Enedis, GRDF, SNCF…).
Quand êtes-vous arrivée à la tête de SERFIM ?
Entrée dans le groupe début 2018 au poste de directrice adjointe de SERFIM Énergie, je suis devenue directrice générale du Groupe SERFIM en janvier 2020. Auparavant, après un parcours d’ingénieur à l’École des Mines de Saint-Etienne, avec un double diplôme à l’Imperial College de Londres dans les énergies renouvelables, j’ai officié quatre ans chez McKinsey en conseil en stratégie.
Pourquoi une bonne politique RH est-elle au cœur de votre stratégie ?
Parce que nous recrutons en permanence et que nos collaborateurs sont le cœur de nos métiers, nos meilleurs ambassadeurs auprès de nos clients. Nous embauchons près de 400 salariés par an. 93 % de nos effectifs sont en CDI. Nous recrutons beaucoup sur le terrain : des ouvriers, des chauffeurs, des terrassiers, des chefs d’équipe, des chefs de chantier… Mais également pour les fonctions de cadres et de dirigeants.
Quelles valeurs recherchez-vous chez les candidats ?
Sur les postes de cadres et de dirigeants, nous recherchons des professionnels avec des expertises solides dans leurs domaines et une vraie humanité, des personnes qui aiment la proximité avec le terrain. Ils doivent comprendre les enjeux de chaque salarié, et être à l’écoute. Le groupe a depuis toujours une politique tournée sur l’humain. Même s’il possède au total 2 400 collaborateurs, le modèle de notre groupe permet d’avoir une multitude de filiales à taille humaine. Nous avons ainsi un management décentralisé et proche des équipes.
Depuis quand faites-vous appel aux services de Potentiel ?
Le cabinet Potentiel nous a accompagnés dans quatre recrutements. En octobre 2020, Potentiel a déniché notre Directeur des systèmes d’information (DSI) qui gère le support, la cybersécurité, l’infrastructure réseau et la digitalisation de nos métiers. Puis en novembre 2021, le cabinet nous a accompagnés pour le recrutement d’une directrice RSE, communication et Relations Publiques afin d’accélérer notre politique de Responsabilité sociétale des entreprises. Enfin, début 2022, Potentiel nous a épaulés dans le recrutement d’un attaché de direction et d’un responsable patrimoine. Ce dernier a pour mission de gérer la cinquantaine de sites de SERFIM, nos nouveaux projets et de mener une réflexion sur leurs consommations énergétiques.
Ce sont des postes de direction et fonction support, qui sont à chaque fois stratégiques…
Oui et le soutien de Potentiel dans cette démarche était déterminant. Le problème n’est pas de trouver des candidats à l’embauche, mais de trouver « la » bonne personne, adaptée au poste proposé dans notre groupe. L’approche directe de Potentiel, cela demande du temps et un savoir-faire unique. Sur ce genre de poste, c’est nécessaire d’avoir une méthode, un cadre, une présélection.
Êtes-vous convaincue par la méthode de Potentiel ?
Absolument, l’approche pragmatique des équipes m’a tout de suite séduite. Les profils proposés étaient ciblés. Les chargés d’affaires du cabinet ont bien intégré les valeurs qui nous étaient chères en matière de recrutement.