Interview client : Jacques Braun PDG de Waterair
Depuis plusieurs années, la société Waterair connaît une croissance sans faille en France et en Europe. Pour Jacques Braun, le PDG du leader européen de la piscine familiale en kit, le recrutement des cadres dirigeants est au cœur de la stratégie.
Le marché des piscines affiche de bons résultats. Comment votre entreprise s’est-elle développée dans ce contexte ?
Quand j’ai intégré l’entreprise en 1988, nous étions 14 collaborateurs. Au côté de son fondateur, André Cholley, j’ai développé Waterair que j’ai finalement rachetée en 2002. L’entreprise compte désormais 320 salariés et réalise près de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec trois filiales en Italie, en Espagne et en Allemagne.
Comment expliquez-vous cette croissance ?
J’ai vu grandir Waterair. D’abord auprès de son fondateur, puis en tant que dirigeant. Le secteur se porte bien. Mais je crois que l’entreprise doit surtout sa réussite aux femmes et aux hommes qui la font vivre.
Le recrutement est donc au cœur de votre stratégie…
Oui, car depuis trente ans, j’ai recruté et intégré quasiment tous les cadres. Il est important pour moi d’avoir à mes côtés un partenaire de confiance afin de muscler les effectifs. Je souhaitais un cabinet de recrutement qui suive la vie de l’entreprise, qui soit capable d’identifier la bonne place pour le bon cadre dirigeant.
Quelles sont vos problématiques en matière de recrutement ?
Il y a six ans, une bonne partie des cadres de Waterair arrivait en fin de carrière. Il fallait constituer une nouvelle équipe. Le siège de l’entreprise se situe en Alsace à 30 minutes de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, 30 minutes de la gare TGV de Mulhouse ou de Belfort. Malgré ces infrastructures, nous sommes à la campagne. Il faut trouver des managers dont le projet de vie est de s’installer en zone rurale. Et cela coince parfois.
Quelle a été votre stratégie pour réussir ces recrutements ?
Je cherchais un cabinet avec lequel travailler sur le long terme et qui s’intéresse au projet de vie des candidats. En rencontrant Pascal Leclere, je me suis retrouvé en lui sur de nombreuses valeurs. Le Cabinet Potentiel nous accompagne depuis 2014. Et nous avons réussi une quinzaine de postes stratégiques : un directeur commercial France, un directeur général adjoint promu DG cette année, un directeur informatique, un directeur supply chain, un directeur des opérations clients…
Des postes stratégiques pour lesquels vous n’aviez pas droit à l’erreur…
Oui, quand un cadre intègre une entreprise de 300 salariés, il sera amené à prendre des décisions importantes, parfois très engageantes pour la stratégie de l’entreprise. Je devais donc trouver des profils engagés sur le long terme, capables d’assumer le poids de leurs décisions. Se tromper dans une embauche peut avoir de lourdes conséquences. Les consultants du Cabinet Potentiel sont des orfèvres du recrutement. Ils savent écouter mes besoins, comprendre ma vision et trouver les bonnes personnes.
Selon vous, qu’est-ce qu’un recrutement réussi ?
Il repose sur trois leviers : le savoir-faire, la motivation et le savoir-être. Pour le premier, l’entreprise peut faire monter en compétences un futur collaborateur. Mais pour les deux autres, cela tient à la personnalité du candidat. C’est aussi une affaire de ressenti. Partage-t-on les mêmes valeurs ? Travailler ensemble sera-t-il cohérent ? Prendre ce poste sera-t-il pertinent dans le cadre du projet de vie de cette personne ? C’est sans doute sur ce troisième point que l’accompagnement du Cabinet Potentiel a été déterminant.
Quel prochain recrutement allez-vous mener cette année ?
Nous recherchons un directeur régional commercial dans la région de Nantes.