Interview client : Stanislas Lavorel Président du Directoire de Lavorel Groupe
« M’entourer de vrais chasseurs de tête qui comprennent la culture de notre groupe » Stanislas Lavorel
Le Groupe Lavorel développe ses activités dans la santé (Lavorel Medical France), dans l’hôtellerie (Lavorel Hotel) et la garde d’enfants (Lavorel Kids & Education). Le groupe lyonnais emploie près de 500 collaborateurs au total. Pour Stanislas Lavorel, Président du Directoire de Lavorel Groupe, le recrutement est un pilier de sa stratégie de développement.
Le climat des affaires est bouleversé en cette année 2020. Comment le Groupe Lavorel traverse-t-il la crise ?
Nos activités hôtelières ont été fortement impactées, notamment l’événementiel et le tourisme d’affaires. La majorité de nos équipes est encore en activité partielle, sans visibilité pour la suite. Pour la garde d’enfants, l’activité a été à l’arrêt deux mois, mais a pu redémarrer. Il y a toujours des besoins de places en crèches. Enfin, Lavorel Medicare France se porte bien puisque son cœur d’activité est la distribution de dispositifs médicaux à usage unique.
Comment envisagez-vous la suite ?
Dans ce contexte, nous avons tout de même des recrutements prévus à court et moyen terme, sur des postes d’encadrement plutôt stratégiques. Nous avons aussi racheté de nouveaux hôtels et sommes en train de faire l’acquisition de réseaux de crèches.
Pourquoi la politique RH est-elle au cœur de votre stratégie ?
C’est un pilier fondamental car le groupe est structuré autour d’activités de services, pour lesquels l’humain est primordial. Pour obtenir une satisfaction client optimale, il faut les bonnes équipes, managées par les bons cadres et dirigeants.
Quelles sont vos problématiques de recrutement de cadres ?
Je n’ai pas toujours confié les recrutements à un prestataire externe. A l’époque de LVL Médical, groupe fondé par mon père Jean-Claude qu’il a revendu en 2012, nous avions près de 4000 collaborateurs. Nos services RH géraient les recrutements mais pas seulement. Or, je pense que c’est un métier à part entière. Un CV ne suffit pas, il faut savoir déceler le potentiel d’un candidat, au-delà de ses savoir-faire. Nous ne sommes pas toujours outillés en interne pour réussir ces recrutements. Sur les postes-clés, se tromper coûte cher : un cadre donne le cap de l’entreprise à toute une équipe.
A quel moment avez-vous fait appel au cabinet Potentiel ?
Cela a toujours été pour des recrutements très ciblés. Pour trouver la bonne personne, j’avais besoin de m’entourer de vrais chasseurs de tête qui comprennent la culture de notre groupe. Nous avons donc réalisé ensemble trois recrutements d’envergure : la directrice générale de la filiale garde d’enfant à domicile, un directeur d’investissements et une directrice administrative et financière pour l’ensemble du groupe.
Trois postes très stratégiques donc …
A chaque fois, nous ne pouvions pas nous tromper. Il fallait trouver des professionnels en adéquation avec la culture de l’entreprise, compétents évidemment et en lesquels nous devions avoir toute confiance.
Comment ces recrutements se sont-ils déroulés ?
Le premier était pour notre filiale garde d’enfants, pour remplacer le dirigeant-fondateur. C’était une mission assez sensible. Les équipes de Potentiel ont mené un travail de fond en amont : nous avons beaucoup échangé sur les valeurs de l’entreprise et notre manière de travailler. C’était presque philosophique ! Cela leur a permis de sélectionner des profils adéquats. Satisfait, j’ai renouvelé notre collaboration.
Pour le directeur des investissements donc …
Un poste sur lequel je n’avais pas prévu de faire appel à un cabinet. C’était une création de poste très stratégique. Ce directeur des investissements gère notre relation avec les établissements bancaires partenaires, les entreprises dans lesquelles nous avons des parts minoritaires et bien sûr tous nos investissements. C’est devenu mon bras droit, il fallait qu’humainement ça passe et qu’il s’inscrive sur le long terme.
Comment s’est passé le recrutement de la directrice administrative et financière (DAF) ?
Un poste très stratégique puisqu’il intervient au niveau de la holding du groupe pour l’ensemble des activités et gère les outils comptables. J’étais un peu dans l’urgence quand, à l’été 2019, ma DAF a décidé de partir. Ce poste étant basé au Luxembourg, j’avais fait appel à un cabinet qui m’a présenté six candidats … qui n’avait rien à voir avec ce que j’attendais. J’en ai parlé aux équipes de Potentiel qui ont pris le dossier en main. Trois candidats m’ont été présentés, cela a été très concluant avec l’une d’entre eux qui nous a rejoints le 1er Décembre 2019.